Construite par l'entrepreneur Levavasseur sur les plans de Félix Anfray au XIIIe siècle, elle a été restaurée depuis. Église construite sur les ruines d'une église plus ancienne de Saint-Maudez et détruite par des invasions normandes, ses piliers les plus anciens datent du XIIIe siècle. En 1729, Anfray élabore les plans de reconstruction. Dès 1813, les travaux sont sous la direction de Levavasseur. Dans un second temps, pour des raisons inconnues, le chœur et le clocher sont inversés, Saint-Georges ne suivant pas la tradition du chœur à l'est. En 1933, on relève le bas-côté nord et en 1848, le bas-côté sud-est. En 1886, les doubles bas-côtés et la campanile sont reconstruits et des orgues sont installés. En 1889, la sacristie est reconstruite. La restauration de l'église se fait à la fin du XIXe siècle. C'est ici que Saint-Yves a fréquemment prêché, dans le prieuré de bénédictines mitoyen, érigé en 1034. L'église possède de belles bannières, une piéta en bois polychrome du XVe siècle (de la chapelle de Rojadou, détruite au début du XXe siècle), les statues de Saint Comes et Saint Damien, les reliques (le reliquaire date du XVIIe siècle) de Saint Vincent Ferrier (prédicateur espagnol, mort en 1515 à Vannes), les ex-voto du Saint Antoine et du Napoléon, la maquette de Saint Georges (début du XXe siècle et œuvre du sculpteur Le Guen). La chaire extérieure à prêcher remonte au XV-XVIe siècle. Il y a de nombreuses dalles funéraires sur le sol. Il convient de souligner que l'église primitive était placée sous le patronage de Saint Pierre vers 1050. Dans l'église de Pleubian, les seigneurs de Kermel et Kermenguy avaient autrefois des prééminences.