Pendant la seconde guerre mondiale, les allemands en font une base de surveillance et de défense du littoral, en y construisant d’importants ouvrages fortifiés.
Les occupants du sémaphore et la population sans trop de heurts jusqu ‘en 1944, date à laquelle 33 patriotes y sont massacrés.
Dans les derniers jours de juillet 1944, à l’approche des troupes américaines, les troupes allemandes tentèrent de gagner par la route la poche de Lorient ou celle de Brest.
En voyant les évènements, une cinquantaine d’hommes demanda à se rendre. Un seul se suicida en criant : « Heil, Hitler » plutôt que de se rendre et fut inhumé sur place. Les prisonniers furent logés dans la salle des fêtes en attendant l’arrivée des alliés.
Mais les deux garnisons allemandes ayant trouvé les routes barrées revinrent à leur point de départ et apprenant la reddition de leurs camarades de Créac’h Maoût, décidèrent de les délivrer.
Devant cette menace, il fut décidé de ramener les prisonniers de Créac’h Maoût et cela pour éviter un probable bombardement du bourg de PLEUBIAN où prise d’otages.
Les combats eurent lieu les 4, 5, 6 et 7 août, la résistance n’était pas aussi armée pour faire face à un bombardement aussi intensif et le sémaphore fut repris par la garnison de l’Ile à bois.
Les résistants faits prisonniers furent tous massacrés horriblement.
En tout 33 Pleubiannais sont inscrits sur le monument élevé sur place.
Les criminels filèrent dans la nuit et se rendirent deux jours plus tard aux américains.